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Un film : Sound of Noise

film suédois d’Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson, sorti le 29 décembre 2010 par chez nous 

Keep The Beat by ~cattishfish
La ville et son brouhaha, ce murmure continuel de la circulation, les talons de ces dames, le camion de poubelle et la collecte du verre, le klaxon des heures de pointe, ton voisin et son zim-boum-boum ce matin dans le tramway. Aspirer au calme de la campagne… le bruit caractérise-t-il nos villes ? 

Et si ces bruits pouvaient produire des sons, les sons qui composent une œuvre musicale. Pour cette joyeuse bande de six percussionnistes, la ville est un vaste terrain de jeu d’une œuvre en quatre temps. Quand à l’inspecteur à leur trousse et son ouïe hypersensible, il déteste la musique. 

Sound of Noise est un film plein d’humour avec une petite touche de poésie. Un film suédois mais pas du maître Bergman, tu peux donc espérer comprendre quelques morceaux (non, je n'ai pas pu tenter Adieu Falkenberg). Le film fut tourné à Malmö, ville phare du projet transfrontière Öresund, entre la Suède et le Danemark. C’est un film pour toi qui aime écouter la pluie qui bat dehors et pour ceux qui connaissent le son des passages piétons en Suède.

NB : Avant ou après, il y a aussi le court métrage Music for One Apartment and Six Drummers, plutôt après tout compte fait.

La bibliographie et le(s) lieu(x) de publication

Rentrée du 5 janvier 2011 (à la fac, hein), 15 heures, M Derieux :
Tiens, tu sais, lorsque tu réalises ta charmante bibliographie à l’issue de chacun de tes devoirs, tu as parfois un souci avec la littérature anglo-saxonne : il y a deux lieux d’édition. A croire que l’on t’en veut vraiment ! Le plus souvent, tu lis New York et Londres (chez Routledge en particulier), à la rigueur New York et Toronto. Mais parfois c’est Northampton et Londres, chez Edward Elgar. Northampton… mais c’est où ça ? Dans le Massachussets, très cher.
  
Que faire face à un tel déchaînement des éléments contre toi à une demi-heure de rendre ton papier ? Tu prends le lieu d’édition aux Etats-Unis. Et il y a une logique, je t’explique : 

Il ne t’aura pas échappé qu’il existe des droits de propriété intellectuelle et des droits de propriété industrielle. Les Etats-Unis apprécient et protègent des droits de propriété industrielle, la propriété intellectuelle les passionnent moins. Ils ont ainsi tardé à ratifier la Convention de Berne, premier texte de droit international des médias. Les Etats-Unis ratifient en 1989 cette convention de 1886. Mais, il y a toujours un mais, la Convention de Berne prévoit dans son article 3 de protéger « en vertu de la présente Convention : » 
« b) les auteurs ne ressortissant pas à l’un des pays de l’Union, pour les œuvres qu’ils publient pour la première fois dans l’un de ces pays ou simultanément dans un pays étranger à l’Union et dans un pays de l’Union. » 

Fichtre, c’est bougrement intelligent. Les auteurs Etats-uniens ont donc pris pour habitude de publier, de manière un peu fictive, leurs ouvrages aux Etats-Unis et en Grande Bretagne ou aux Etats-Unis et au Canada. On se couchera tellement moins bête ce soir.