Pourquoi, par demi-journée d’un colloque donné x, la première communication est plus qu’approximative, longuette et perturbe l’ensemble de l’horaire prévisionnel ? Pourquoi tant d’actes de préséances parmi le fabuleux monde de la recherche ? Accordé, le « Tu pourrais au moins écouter la réponse que je te donne » du maître à l’élève était particulièrement exquis.
Ce que j’ai retenu : Sidonie Naulin remporte haut la main cette matinée avec une prestation discrète, rigoureuse et de qualité. Elle s’attache au journalisme gastronomique et au tissu de relations dans lequel s’inscrit cette activité. Elle introduit une question de genre entre deux mondes masculins (les chef-cuisiniers et les journalistes) et un domaine féminin, les attachés de presse. La communication de Christophe Gimbert questionne et prolonge la notion d’amateurs avec la figure du correspondant local de presse. Toutefois le chercheur s’endurcit face au public très parisien de la salle. Les deux autres communications décevaient avec quelques extrapolations hasardeuses, une faible rigueur. En définitive, le journalisme semble surtout se passer de public…
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