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Journaliste en vadrouille sur les routes de France et de Navarre

Radio kom.post

La rentrée radiophonique rend parfois morose. C’est comme ça. Les émissions ont un goût de déjà entendues. Votre émission fétiche reçoit Untel déjà entendu au sujet de la géopolitique du football, du conflit syrien et d’une cartographie des élections législatives en France depuis la Seconde Guerre Mondiale. A croire que les carnets d’adresses virtuels prennent la forme d’un réseau bien hiérarchisé.

Le star-system a encore eu la peau d’une ou deux émissions par grille d’antennes nationales. La diversité de l’expression radiophonique en prend pour son grade.

La nostalgie des radios libres nous gagne alors… Un peu comme un universitaire et mai 68. Que l’on n’a pas connu. Mai 68 comme le temps des radios libres. Oui, grossière erreur ! Ne parlons même pas de pousser le vice à assister, voir participer à un piratage éphémère et local des ondes.

Pirater mais pour dire quoi, pour faire quoi, pour diffuser quoi ?

Mouais, on y réfléchira un autre jour. L’expérience de Radio kom.post était désillusionnante : pirater pour nous proposer trois émissions cérébrales et nombrilistes.

What a Hundred Million Calls to 311 Reveal About New York
La radio piratait depuis La Panacée, à Montpellier dans le cadre d’une exposition intitulée Conversations électriques. La majorité des œuvres sont des cartes ou comportent des indications de lieux. La conversation qui n’implique par définition que des personnes est représentée par des paysages, par des lieux connectés. 

Chose curieuse mais qui ne nous paraît pas déraisonnable.

Ce n’est pas nécessairement une lubie d’artistes. Nos premiers mots sont souvent « tu es où ? », le téléphone portable au creux du cou.

Mais c’est remarquable.