Ouagadougou, le 6 août 2010, 20h
En cette fin de semaine, le bilan est plutôt maussade. Durant les trois premiers jours, l’équipe de rédaction m’a très consciemment mise à l’écart alors qu’Harouna Sana (le maître de stage) régnait. Une absence de confiance poussée à l’extrême puisqu’il ne m’était pas permis de saisir un texte. Peut-être aussi une manière d’observer comment le petit être fragile allait se comporter alors qu’on ne lui prêtait aucune attention.
Prenant mon mal en patience, j’ai gentiment digérer les dépêches.
Jeudi était donc férié et le chef de rédaction a semblé se réveiller m’accusant presque de ne pas réaliser le journal pour mon maître de stage. Malheureusement le mimétisme ne fait pas tout et après une semaine et demie de stage, il reste difficile d’élaborer un conducteur pour le technicien. Malgré mes questions et les réponses que l’on m’a proposées, je ne comprends pas la logique dans l’ordre des éléments dans un journal.
L’après-midi, Harouna Sana avait pu larguer de nombreuses ouailles et j’ai commencé mon programme de la semaine : la rédaction de dossiers. Jeudi soir, j’ai donc rédigé mon premier dossier, sans explications aucune, sur les inondations au Pakistan.
Et puis vendredi, surprise, j’ai rédigé un dossier sur la commémoration des 65 ans d’Hiroshima, enregistré pour le journal.
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