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Actuellement, la géographie utilise cet outil mais laisse aux ingénieurs le soin de créer les logiciels. Le géographe reste également assez effacer dans les entreprises privées qui pourtant utilisent de plus en plus les SIG. La place que pourrait pourvoir le géographe est sur l'analyse. Le SIG est de plus en plus vu comme une formidable moulinette dans laquelle on insère tout un tas de variables afin d'obtenir une modélisation d'un phénomène dans l'espace. Le géographe a la formation afin d'interpréter, de conseiller le dirigeant dans les décisions. Parce qu'en effet, le résultat du SIG est le plus souvent sous forme d'une carte et qu'il est donc comme la carte ou les statistiques un outil utilisable à des fins de propagande. Il n'est pas rare pour une entreprise de se justifier auprès des autorités locales avec à l'appui de grandes études à base de SIG.
Mais le SIG n'est pas absent de la géographie. Le plus souvent, un étudiant de licence de géographie reçoit une base d'enseignement en SIG avec l'étude d'un ou deux logiciels. Les masters en SIG dans un département de géographie sont rares. Les masters de type "aménagement du territoire" assurent une formation plus approfondie. C'est ainsi que l'on peut résumer la formation de base des géographes concernant ce domaine.
Aujourd'hui, les questions relatives aux SIG se concentrent sur la qualité. On cherche en effet à affiner les études, proposer de meilleures analyses, rassurer le public quand à l'utilisation des données. Le géographe ne possède sans doute pas les connaissances de l'ingénieur sur les outils d'aujourd'hui, il n'exploite pas la potentialité du logiciel... Mais il possède sans aucun doute la pensée problématisée de l'espace. L'ingénieur et le géographe auraient donc à gagner à un travail collectif ce qui est rendu possible dans les grandes organisations mais rare lorsqu'une seule personne est en charge des SIG au sein de l'entreprise ou de l’institution.