Les articles

300 mots et une sélection de références autour d'un sujet géographique

No 94 - Point presse à la mode burkinabé

Ouagadougou, le 26 août 2010, 12h  Ils auraient dû choisir une salle encore plus petite. La table carrée est immense, les rangs de journalistes touchent les fauteuils des maîtres.  Léonce Koné, oui un cousin, préside le point presse qui tente de répondre aux inquiétudes de la population sur la disponibilité et le prix des produits domestiques en période de ramadan. Il est accompagné des DG de Diament Ciment (monopole sur le ciment), Sodisucre...

No 93 - 267 jours de captivité

Ouagadougou, le 23 août 2010, 19h 267 jours de détention dans les pattes. Le gouvernement espagnol remercie en premier lieu le Maroc avec un communiqué du ministre de l’Intérieur en visite officielle et les gouvernements africains de la zone, formule vague du Premier Ministre Zapatero. Mais l’euphorie de la RTB ?  267 jours de détention et une promesse de retrouver leurs proches ce soir. C’était sans compter sur la détermination de Blaise...

No 92 - Un journalisme, des journalismes

Ouagadougou, le 23 août 2010, 15h30  Rama a un répétiteur en mathématiques. Je dis toujours un précepteur. Oui, je suis en mode société patricienne. Parce que chez nos amis les riches, le personnel domestique est très nombreux : le gardien, la domestique, la gouvernante, le(s) précepteur(s), la dame lessive, le monsieur repassage, la dame couture et le jardinier. Et d’ailleurs ça a mal fini, chez les patriciens.  Le répétiteur ? Le répétiteur...

No 91 - Vas-y, embête la Blanche

Ouagadougou, le 23 août 2010, 9h  Ce matin, les soldats, au poste de garde, avaient décidé qu’ils ne me connaissaient pas.  « Mais vous allez où comme ça ? Vous n’avez pas vu qu’il y a un poste de garde. »  Non, je suis juste stagiaire depuis 4 semaines à la radio nationale. Vous avez été prévenu le 26 juillet au soir. Et je vous salue matin et soir.  Typiquement le genre de situation que l’on rencontre quotidiennement et qui...

No 90 - Cinéma ouagalais

Ouagadougou, le 22 août 2010, 18h30  Avec Rama, nous sommes allés au cinéma, voir le film « Le code de la femme » avec les Bobostars. Autant les Suédois dans le noir sont des enfants terribles, les Burkinabè sont indomptables ! Tous comme les Suédois, ils rient, pleurent, crient, commentent mais de rang en rang. Oui, la nuance a son importance. Il est un peu surprenant d’être pris à parti au milieu du film.  Quand au film, les différences...