Ouagadougou, le 18 août 2010, 19h30
Harouna Sana est au commande, j’attends patiemment le retour de Prosper. Et j’ai remarqué qu’en quittant le travail à 19h, en lieu et place de 19h30, je peux rattraper mon ennui en discutant avec les personnes présentes à la sortie.
Oui, l’échange avec les techniciens, le gardien du parking, d’autres journalistes, voir les militaires, permet d’en apprendre bien plus en 5 minutes que lors de mes 9 heures assises dans la salle de rédaction.
Aujourd'hui, j’ai pu comprendre la formation des journalistes au Burkina Faso. Deux voies existent : l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication et un diplôme de l’UFR de communication à Ouagadougou. Leur formation comprend des cours d’investigation tout comme les formations européennes. Malheureusement ces enseignements n’ont que peu d’utilités. Les initiatives personnelles sont fortement réprimandées. A court terme, le journaliste apprend à attendre d’être invité à une manifestation, à digérer le compte-rendu que l’organisateur lui propose.
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