Tengrela, le 16 août 2010, 12h30
A quelques minutes de mon départ, nos stakeholders préférés se sont meut. Et c’est toujours plus drôle. D’accord, c’est un plaisir un peu bizarre, un peu similaire à certains personnels de la santé qui voient les microbes se balader, idem.
Nous étions à la cérémonie du troisième jour (après le décès de la maman) et tous ces hommes avaient revêtu leurs plus beaux apparats. La tension était palpable. Il fallait gérer cette cérémonie pour le chef, la foule nombreuse. Mais cela devait-être rondement mené, le chef quittait le village dès la cérémonie terminée alors que les festivités, la bouffe, ne faisaient que commencer.
Et voilà t’y pas que la touriste, la Blanche, la filleule du chef, quitte la cérémonie sitôt terminée pour un tour de motobylette auprès des autres villages du canton qui bordent le lac.
Tour de motobylette avec un cousin, même pas un Tou, représentant d’un de ces villages périphériques…
Le riche téléphone, le petit chef caquette, l’autre tient tête « J’avais la permission de Fulgence, c’est lui le chef ».
D’autres jeux de pouvoir,
Dans la sphère religieuse, toujours à cette cérémonie, l’imam local présidait quand soudain, un cousin germain du chef (fils de l’oncle maternel), imam au Mali a débarqué, en retard qui plus est…
Ou encore, quelques marmonnements sur le cousin ministre qui apparait au village, armé de bons d’essence, à l’approche des élections.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire