Retour à la Maison Mère avec un invité de prestige, M Serge Halimi, directeur du Monde diplomatique pour un sujet qui lient médias et activisme. Le ton était pédant et donneur de leçons mais après tout, qui est-on pour juger du haut de ses petits 23 ans alors que ces messieurs nous ont offert d’éventuels arguments et exemples pour nos partiels. Soyons pragmatiques !
Ce que j’ai retenu : Le film José Bové et le cirque médiatique rappelle à l’assistance qu’à une certaine époque, curieusement pas si lointaine, José Bové était un personnage médiatique. C’était un élu des journalistes, choisi pour ses moustaches et son côté gaulois, ses réponses un peu bourrues. Mais voilà, ces mêmes journalistes ont un jour décidé de démonter son personnage. Dans ces circonstances, la Confédération paysanne ou l’alter-mondialisme ont-ils gagné d’une telle médiatisation ? au prix de quelles concessions ? Serge Halimi et Pierre Rimbert sont deux intervenants pessimistes lassés de la critique des médias sans toutefois parvenir à surpasser l’exercice. L’assistance n’a pas toujours approuvé mais a construit un riche débat. Je rendrais peut-être justice à deux intervenants : La première est apprentie journaliste et s’inquiétait des formats et formatages : « Alors remettez-en question les contraintes que l’on vous impose. », faisons la révolution petits bac + 5… ; le second apportait la question de référentiel commun au débat et c’était fichtrement pertinent mais M Halimi refuse de regarder le JT de 20h sur TF1… Déception toujours, le débat s’est conclu par cette charmante déclaration « Les articles du Monde diplomatique sont lus par quelques uns qui à leur tour les expliqueront avec des mots plus simples à d’autres. » pour laquelle je suis restée pantoise. Mais je terminerais par une autre citation qui m’a ravi et qui ne cesse de titiller ma réflexion « Le pouvoir des médias, c’est dérober des informations à l’espace public. » (M Pierre Rimbert).
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