Et pourquoi pas. Parce qu’on ne peut pas faire de la géographie sur tout ? … Peut-être… En l’occurrence, celle-ci existe. Elle n’est pas anglo-saxonne à proprement parler. Mais nous vient de l’Australie. Bref ! Au cours d’une pérégrination estivale, j’ai poussé la porte d’un jardin de la Brière, le jardin du marais. Là-bas, il est fort difficile de déambuler au calme de la nature. Non il faut faire avec le jardinier. Un poème à lui tout seul. Un jardin, son jardinier ou plus sûrement ses jardiniers.
Imperial Gardening Commander by © Balakov |
Les jardiniers qui ont eu l’honneur de recevoir la visite de nos géographes australiens sont surtout des migrants. Pourquoi ? Parce que tout comme il est plus facile de s’intéresser aux jardins, en ville, dans un pays très urbanisé ; il est tout autant commode d’interroger des migrants dans un pays façonné par les migrations. Et puis après tout, la comparaison est une méthode éprouvée. Alors pourquoi ne pas explorer ce thème en comparant un jardin grec à un jardin vietnamien.
Un jardin, c’est un jardinier ou une jardinière ou les deux, ou plusieurs. Et je laisse à d’autres le débat : nature ou culture ?
DOMENE Elena, SAURI David, (2007), “Urbanization and class-produced natures: Vegetable gardens in the Barcelona Metropolitan Region”, p 287-298, dans Geoforum, Vol 38
GRAHAM Sonia, CONNELL John, (2006), “Nurturing Relationships: the gardens of Greek and Vietnamese migrants in Marrickville, Sydney”, p 375-393, dans Australian Geographer, Vol 37 n° 3
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