Les premiers rendez-vous Café géopolitique de l’année sont souvent pluvieux. Et au Snax Kfé, la salle sent vite le chien mouillé mais la discussion, plus intime, est plus dynamique que dans ce majestueux amphithéâtre de la Société de Géographie.
Ce que j’ai retenu : Christian Grataloup et Sylvain Kahn sont deux intervenants optimistes et la mondialisation heureuse. Tous deux formés à l’histoire, leurs analyses sont pertinentes et loin des idées reçues. L’assistance n’a pas pu échapper au petit déjeuner de M Grataloup que connaissent tous ses étudiants. Petite découverte, il est aussi un très bon commerçant. Malgré son expérience de journaliste, M Kahn n’était pas très synthétique et n’a pu nous développer son troisième point : dommage, il était question d’espace public mondial. Par ailleurs, il a reconnu le rôle essentiel de la communication dans ces processus de mondialisation et d’internationalisation. Et nous retiendrons la remarque de M Grataloup : la mondialisation actuelle est plus poussée que les précédentes parce que nous sommes plus nombreux, les échanges plus denses. C’était un café géopolitique sans géopoliticiens ou géopolitologues et ça fait du bien ! Pas d’arguments ad hominem, pas de piaillements stériles, ce qui engendre un débat sain parmi l’assemblée avec une intervention très remarquée sur l’électricité. Je crois que nous n’avons ni répondu ni tenté de répondre à la question de départ : Les mondialisations font-elles un nouveau monde ?
Mon compte-rendu |
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